Dites les copaings et les copaingues, j'ai une idée un peu dingue : vu que j'ai créé Mika (ma tueuse à gages) pour les raclures de sous-merde (les prédateurs de femmes), est-ce que ça vous dirait qu'on règle leurs comptes à vos raclures de sous-merde, dans le monde fictionnel ?
Ça ferait un super roman composite et engagé, qui redonne le pouvoir aux victimes et affiche publiquement les raclures de sous-merde.
L'idée est que vous me parlez (en privé ou public selon votre choix) de votre raclure de sous-merde et de tout ce que ce tocard vous a fait subir.
Pour chaque raclure, vous avez droit à un chapitre où Mika va le trucider (dans la fiction) ou vous venger (dans la fiction).
Objectif n°1 : vous reprenez le pouvoir. Donc à chaque étape, votre consentement est primordial.
On discute de votre situation, on se met d'accord sur les modalités de vengeance (toujours dans le monde fictionnel), le degré d'intégration de la réalité (les détails personnels que je peux écrire) et je rédige l'histoire. Une fois terminé, le chapitre est soumis à votre validation définitive.
Objectif n°2 : on affiche publiquement les raclures de sous-merde. Parce que la honte et la peur doivent changer de camp. Quand on a assez de chapitres, on balance tout aux maisons d'édition féministes (on fera les vérifications) pour afficher publiquement toutes les raclures de sous-merde de France, Navarre, Belgique, Canada (et tout territoire francophone). Ou on le met gratos en ligne pour que tout le monde en profite.
Rappel de l'objectif n°1 : vous redonner le pouvoir. Donc ces questions seront débattues et si besoin soumises au vote avec toutes les participantes.
Ce projet est proposé en priorité aux femmes, mais toute personne peut y participer s'il, elle, iel a vécu des violences ordinaires ou non liées au patriarcat.
Il n'y a aucun degré de violence minimum pour participer : une main au cul, des remarques déplacées, le harcèlement sexuel, la discrimination sexiste ne sont pas moins graves que le viol ou le féminicide.
Le repost rendra le monde meilleur.